Monique Escat (Conservateur Départemental
des Musées du Lot) über Ruudt Wackers:
" Originaire
d’un pays au très riche passé artistique, dont Rubens, Rembrandt et Frans
Hals sont les représentants les plus illustres, Ruudt Wackers est influencé,
comme les grands anciens, par les lumières si particulières de ces contrées
du Nord. Ses peintures sombres et tourmentées évoquent les débuts de Van
Gogh.
La rupture
avec ses origines sont passé, la découverte des ciels transparents et dorés
dur Quercy auront le mmême rôle bouleversant que par Provence pour Vincent: sa
palette se transforme; aux bleus toujours présents, se mêlent les tons chauds
et lumineux qui éclairent sa peinture. Mais l’essentiel est ailleurs, dans
l’approfondissement de la sculpture. Le développement de cette technique
correspond à une période de fracture volontaire. Et ce désire qu’il portait
au coeur depuis longtemps – s’étant toujours défini comme un peintre qui
aime las sculpture – va s’épanouire, se construire au cours d’une
aventure vécue comme un défi à la matière et à lui-mmême.
Apprentissage
rapide déja amorcé par les très grands bas-reliefs réali5és pour les
banques de la ville d’Amsterdam et de La Haye. Ses thèmes, comme ceux de
l’italien Marino Marini qu’il admire, sont peu nombreux, centrés sur les
obsessions qui dominent sa vie et son oeuvre: la femme, le cheval, les formes
abstraites. Sujet riches des symboles qu’il traite souvent en série avec
transformations, ajouts, suppressions, distorsions aux limites d’une
abstraction encore vibrante d’humanité.
L’oeuvre
aboutie est puissante, monumentale dans ses proportions, qu’elles qu’en
soient les dimensions, conformes en cela à la définition de la sculpture
contemporaine selon Manzü.
Ses expériences
et ses recherches le mènent vers la simplicité, la perfection des formes et
des volumes dont la signification se concentre en appel, ensignal dans le ciel:
Le grand cheval – 1995 – fer, tôle et rehauts d’or (4,95 x 3,00 m).
Figuratif, non rattaché aux courants officiels, il accorde à la représentaion
humaine une importance primordiale. Loin de se sentir dépassé par le choix de
son expression formelle, il prend sa force dans le lien subtil qui le relie à
l’art antique dont l’hamonieux équilibre est la manifestation de ce qu’il
appelle "l’Art Éternel".Actuellement dans la mouvance des tentatives de
renouvellement de las sculpture et de la peinture: réferences à la nature,
photo-réalisme..., il reste par la puissance instinctive des sa création, très
extérieur aux écoles et aux modes. Essentiellement indépendant, il trace seul
sa route.
En recherche
permanente, influencé par les précolombiens, attiré pars Marino et Manzü, il
exprime son amour des corps, sont goût baroque pour le théatre d’une manière
ßlus retenue, qu’il ne l’a fait jusqu’alors dans son oeuvre peint nourri
d’une vie intérieure angoissée et parfois violente.
Les matériaux
traditionnels, bronze et plâtre, fusionnent avec les polyestres patinésde
couleurs délicates et moirées. La taille directe est peu présente; seul le
marbre rose exposé dans les jardins dira l’infinie sensibilité d’une
oeuvre "inachevée".....A l’égal des artists de ces temps, il affectionne
les contrastes que provoque l’assemblage de métaux nobles, comme l’or ou
plus pauvre tel le fer, l’un par l’autre transmuté dans une forme vivante,
séduisante, équilibrée. (.....)"
Katalog
"Ruudt Wackers" zu Ausstellung
1995, Jardins des Archives Départementales Espace culturel Bessières, Cahors
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